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«Il dibattito francese sull’identità nazionale ripreso dal Partito Democratico italiano… non dalla Lega nord « 

Ecco un articolo pubblicato da Daniele Sensi sul Blog « l’anticomunitaristà », che ci presenta l’impatto del dibattito sull’identità nazionale in Italia.

La Lega dei diritti dell’uomo (quella stessa lega sorta all’epoca dell’Affaire Dreyfus) l’ha definita « un’operazione illegittima che mira a dividere i cittadini francesi tra ben accetti e indesiderati »; Sos Racisme ne ha denunciato i propositi xenofobi e antislamici, lanciandogli contro un appello sottoscritto da intellettuali, cantanti, attori, registi, sportivi, senatori, sindaci e deputati; il Partito socialista ha invitato tutti i suoi rappresentanti locali a boicottarne gli incontri, perché « indegni » e « inaccettabili »; Bayrou, leader del partito di centro, ne ha bollato i promotori come « manovratori che per calcolo elettorale si mettono a far leva sulle peggiori pulsioni della gente »; persino la stampa conservatrice ha espresso riserve: il settimanale Le Point ha parlato di « stato febbrile di una maggioranza pronta a tutto per riaccendere gli entusiasmi prima delle Regionali »…

Tanto osteggiato dalla società civile francese, il « Dibattito sull’identità nazionale » voluto dal governo Sarkozy (100 prefetti e 350 viceprefetti mobilitati d’ufficio dal ministero dell’Immigrazione per promuovere, in lungo e in largo per tutta la Francia, incontri pubblici sul tema: « La nostra è una Repubblica multiculturale? Di quali valori è fatta la nostra identità? ») raccoglie tuttavia un importante plauso proprio in Italia. Da parte di esponenti della Lega Nord? No. Di quelli del Partito democratico.

Enrico Letta : » identità nazionale, un’esperenzia interessante che l’Italia dovrebbe copiare »

Oggi Enrico Letta (Partito Democratico) ha infatti avuto l’acume politico e culturale di definire quel dibattito « un’esperienza interessante che l’Italia dovrebbe copiare”…

Dell’iniziativa di Sarkozy, Bernard-Henri Lévy ha scritto: « Identità si dice dei soggetti, non delle collettività; si dice al plurale, mai al singolare; e dimenticarlo, ridurre una nazione alla rigidità di una supposta ‘identità’, significa impoverirla, farla morire, proprio quando le si vorrebbe dare fiducia nel suo avvenire(…). Tuttavia, se proprio esiste un’identità in panne, questa è l’identità europea ».

Ecco, un Partito democratico che ripartisse da lì, dalla nuova, straordinaria dimensione del nostro stare insieme, anziché trincerare la propria indecisa e zoppicante visione del mondo dietro a posticce bandiere tricolore sventolate senza entusiasmo, saprebbe risparmiarsi (e risparmiarci) certe infelici sortite e contrastare, con coerenza e continuità, una pericolosa ondata di ripiegamento identitario che non coinvolge questo o quel paese, ma l’Europa nel suo insieme.

Daniele Sensi

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Entretien avec… Marcelle Padovani

Licenciée en philosophie, diplômée de Sciences Po et docteur en sciences politiques, Marcelle Padovani débute à l’Express, puis passe au Nouvel Observateur où elle couvre la gauche française au moment de la prise  de pouvoir du nouveau président de la république :  François Mitterrand.

Plus tard, elle demandera et obtiendra le poste qu’elle convoite, c’est à dire correspondant en Italie. Pourquoi l’Italie ? Parce qu’elle était «  fascinée de longue date par son coté “laboratoire” et par sa capacité à inventer des solutions nouvelles, sur les plan politique, économique et social. Fascinée aussi par le phénomène Mafia. »

Elle a écrit huit livres sur l’Italie, sur le communisme, sur le terrorisme, sur la mafia, sur la Sicile, plus deux livres-entretien: l’un avec Leonardo Sciascia (La Sicile comme métaphore) et l’autre avec le juge Giovanni Falcone (Cosa Nostra: le juge et les hommes d’honneur).

Marcelle Padovani est aussi à l’origine de plusieurs films télé dont un portrait de Falcone et un reportage sur les femmes et la mafia.

Quelles sont les particularités des Médias italiens ?

La première chose qui m’a frappée dès que je suis déboulée en Italie c’est le caractère élitaire, très peu pédagogique de la presse italienne, même pour ses grands quotidiens indépendants, tels Il Corriere della sera et La Repubblica. On suppose du lecteur qu’il connaisse déjà beaucoup lorsqu’on lui propose de lire un article. Il arrive souvent qu’on arrive à la fin d’un papier sans avoir compris quelle est l’information qui l’a motivé. C’est incontestablement un défaut.

La deuxième caractéristique qui m’a frappée, c’est le refus des chiffres, de la statistique, de l’enquête chiffrée, de la recherche d’informations quantifiables. Je crois que c’est un défaut non seulement de la presse mais de la société toute entière. Je me souviens, il y a une quinzaine d’années, je cherchais à savoir le nombre d’employés d ans la fonction publique, je ne trouvais rien, j’ai fini par appeler le cabinet du ministre, et on m’y a répondu, parce qu’on n’avait pas ce chiffre: ”C’est un secret d’Etat”…Du nombre d’employés publics comme secret d’Etat!!!

Troisième “défaut” : la tendance au “cerchiobottismo”, c’est à dire la tendance à se laver les mains d’un gros problème politique ou social, plutôt que d’avoir le courage de donner une opinion tranchée. Par exemple : le “procès bref”, récemment voté au Sénat, qui effacera des centaines de milliers de procès , tout simplement pour pouvoir effacer les deux procès qui mettent au pilori le Président du Conseil… Eh bien, il y a des grands quotidiens qui font semblant de ne pas s’apercevoir de la gravité de la chose, du fait que c’est la fin de la justice d’une certaine façon et qui titrent :”Le procès bref est voté…La polémique explose”, suivi de deux interviews, l’une favorable au projet gouvernemental, l’autre contraire… avec une évidente fuite de responsabilités car le journal en tant que tel ne prend pas position…

En revanche, et cela plaide en faveur de la presse italienne, les grands journalistes, les éditorialistes, sont très souvent beaucoup plus cultivés que les confrères français. Et ils parlent plusieurs langues.

Selon vous, pourquoi les « Verts » italiens ne connaissent le même essor qu’en France ?

L’écologie italienne est depuis toujours divisée en deux tronçons : ceux qui veulent seulement défendre la qualité de la vie, du territoire et du milieu, et ceux qui pensent que cette défense passe par un engagement dans les rangs de la gauche. Cette division a diminué l’impact des thèmes écolo. L’écologie italienne est aussi en proie à des profondes rivalités de personnes, qui rendent le staff des Verts impuissant.

Pourtant la sensibilité envers les thèmes écolo est importante. Elle est plus forte au Nord qu’au Sud, et c’est évidemment au Sud que les plus grands désastres ont lieu : pollution, destruction des cotes, urbanisation sauvage, trafic de déchets même toxiques.

En France, La Ligue du Nord est seulement connu pour être xénophobe et raciste. Est ce une vision objective ? Disposons nous d’assez d’informations dans les médias français sur ce sujet ?

La Ligue du Nord est un parti ouvertement xénophobe, qui promeut des lois anti immigrés, qui se vante de repousser les bateaux charges de migrants qui s’approchent des cotes italiennes, qui a inventé le délit d’immigration clandestine , qui demande des enseignants du Nord pour les élèves du Nord , qui préconise la sécession, qui fait pisser des cochons sur les emplacements destinés aux mosquées, qui a inventé les “rondes” anti immigrés, qui a eu le culot, dans une ville comme Trévise, d’ôter les bancs dans les jardins publics pour éviter que les immigrés ne s’y asseyent… Qui dit mieux, comme xénophobie militante et concrète ?

Pensez vous qu’un tel sujet puisse contribuer à donner une mauvaise image des Italiens à l’étranger ?

Je ne sais pas si les Français sont bien ou mal informés sur la Ligue du Nord, mais je sais en revanche que le discrédit qui frappe l’image de l’Italie à l’étranger, et qui suscite la floraison des clichés, ce n’est pas forcément la Ligue du Nord mais plutôt l’actuel Président du Conseil Berlusconi, avec son cortège de conflits d’intérêt, ses attaques contre la justice, ses histoires de bonnes femmes, son maquillage outrancier et ses comportements de matamore.

Quel est l’écho en Italie de la crise que traverse le Parti Socialiste Français ?

Il y a en ce moment très peu d’infos sur ce sujet dans la presse italienne. Très peu d’intérêt aussi. Parce que la situation de la gauche italienne est si catastrophique que personne n’a envie de connaître les soucis d’une consœur européenne, aussi sympathique puisse t’elle être. Mais d’une manière générale, contrairement aux Français, les Italiens ont tendance à surévaluer, à surestimer tout ce qui est étranger par rapport à tout ce qui est national. C’est ce qu’on appelle ici l’ ”autolésionisme” péninsulaire. Le contraire de l’arrogance française. Donc la gauche française doit surement jouir d’un préjugé favorable dans les tréfonds de l’âme italienne…

Remerciements à Marcelle Padovani.

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Entretien avec… Alberto Toscano

Alberto Toscano (né le 25 mars 1948 à Novare, au Piémont, Italie) est un journaliste et écrivain italien, résidant en France depuis 1986 et collaborant à plusieurs média italiens et français.

Alberto Toscano est diplômé en sciences politiques de l’Università statale di Milano .Il a été rétrospectivement chef du service international de l’hebdomadaire italien Rinascita , rédacteur et envoyé spécial du quotidien L’Unità, ,correspondant à Paris du quotidien économique ItaliaOggi. Auteur depuis cette date de plus de 5 000 articles sur la France, publiés par des journaux italiens de différentes tendances politiques : ItaliaOggi, L’Indipendente, Il Secolo XIX, Il Giornale, Panorama, Il Riformista.

Il collabore auprès de  plusieurs radio et télé : en Italie sur la radio de la Rai et des chaînes de télévision privées du groupe Mediaset ; en France – après des années sur RFI, France Culture et France Inter– il fait partie du groupe des polémistes de l’émission On refait le monde sur RTL et il intervient sur TV5.

Il fut également le président de l’Association de la Presse étrangère et auteurs de nombreux livres.

Alberto Toscano a accordé cet entretien au Blog France/Italia le 16 janvier 2010, durant lequel il a été question de La Lega Nord, du PS et du traitement de l’information dans les médias français et italiens.

Lega Nord

« Concernant la Lega tout est simple ! », c’est par cette phrase que l’entretien avec Alberto Toscano a commencé lorsque je lui ai demandé d’évoquer le sujet concernant la Lega Nord.

En effet, d’après mon interlocuteur, la montée en puissance de la Lega Nord en Italie à partir des années 90’ est liée à un phénomène simple : l’augmentation des taxes fiscales en Italie depuis les années 70’-80’.

Au nord de l’Italie, un mécontentement général s’est alors fait ressentir car les habitants de l’Italie septentrionale, région la plus dynamique économiquement parlant, ont dénoncé le fait de payer proportionnellement plus de taxes que les habitants du sud du pays, soupçonnés de ne pas déclarer clairement l’ensemble de leurs revenus.

Le parti de la Lega nord (ligue du nord en français) connaît ses premiers succès à la suite de l’affaire « mani pulite » (mains propres) qui a comme conséquence l’écroulement et le renouvellement de la classe politique italienne au début des années 90’. La Lega n’est pas touchée par ce scandale de financement illégal des partis politiques et son leader, Umberto Bossi ne voit pas sa réputation entachée par l’affaire et les procès consécutifs à ce scandale national de très grande envergure. Il bénéficie donc à ce moment là d’une image d’homme honnête, non corrompu qui se reflète dès lors sur son parti. Et cela se fera ressentir dès 1994, année de l’arrivée au pouvoir du Cavaliere, allié à la Lega Nord.

La Lega connaît donc le pouvoir au sein de la coalition du centre droit italien avec Silvio Berlusconi, nouveau président du conseil, à sa tête.

« Lega Nord et Berlusconi, entre alliances et défiances… »

Dans le but de renforcer et d’affirmer son indépendance, la Lega « fera chuter » Berlusconi en se retirant de la coalition menée par le Cavaliere en 1995. La Lega fera en effet partie du nouveau gouvernement « technique » présidé par  Dini en 1995, qui prendra la suite du gouvernement Berlusconi I. Depuis cet épisode, le temps a fait son effet et l’on compte à nouveau la Lega  parmi les alliés de Silvio Berlusconi et elle fait actuellement partie de la coalition au pouvoir en Italie, depuis 2008.

Aujourd’hui, la Lega ne cesse de gagner des points aux élections, et empreinte un créneau populiste qui marche plutôt bien. On assiste alors à des déclarations théâtrales et incroyables de la part de certains dirigeants du parti qui donnent lieu à des dérapages racistes et xénophobes relayés massivement dans tous les médias italiens et étrangers, à un tel point qu’on a l’impression de ne connaître que cela de ce parti dit « sulfureux ». Les médias assimilent même trop souvent les italiens  à ce type de déclarations négatives. Selon Alberto Toscano, grand nombre d’électeurs de la Lega sont conscients des dérives de certains responsables et élus du parti fédéraliste, ils savent aussi que quelques uns de ces élus sont ouvertement racistes et xénophobes.

Toscano : « le racisme n’est pas une généralité au sein de la Lega »

Cependant il ne convient pas de faire une généralité de ces individus, ni de se focaliser sur certains actes (certes très médiatiques). De plus, les cotés honnête, droit et proche des préoccupations du peuple de la Lega  Nord priment souvent au moment d’aller remplir les urnes.

Depuis peu, la Lega se préoccupe  beaucoup du débat sur l’entrée possible de la Turquie dans l’Union Européenne, entrée soutenue par le Président du conseil italien. En effet, Silvio Berlusconi est favorable à l’entrée de la Turquie dans l’UE et la Lega se positionne face au leader du PDL. Pour Alberto Toscano, la Lega emploie cette stratégie afin de « voler » des voix à Silvio Berlusconi et son parti dans l’optique des futures élections.

« La logique stratégique de la Lega est celle de Craxi dans le passé »

La stratégie de la Lega est de marquer son indépendance en tant que parti important sur l’échiquier politique italien, et ceci dans l’optique de « pouvoir peser » dans l’avenir politique italien, notamment au moment de la formation des coalitions de  droite ou de gauche  à venir. « La logique de la Lega est celle de Bettino Craxi dans le passé »,déclare Alberto Toscano, c’est à dire récolter peu de voix par rapport aux grands partis politiques mais pouvoir faire « pencher la balance dans un sens ou dans l’autre », ce qui représente une position très forte.

La Lega et les Médias.

L’auteur de « critique amoureuse des français », son dernier livre paru en 2009, est catégorique : « la Presse française à l’habitude de simplifier à l’extrême l’Italie », ainsi l’Italie est souvent banalisée  à travers de tels sujets. « La presse se base purement et simplement sur des stéréotypes et des lieux communs » déclare Alberto Toscano et l’on peut en voir l’illustration à travers l’actualité (mince) de la Lega dans les médias français.

Le PS français en crise

« Vu d’Italie, on ne comprend pas les choix stratégiques du Parti Socialiste français et ses divisions au sein même du parti ». Voici le résumé de ce que les italiens pensent du parti majoritaire de la gauche française si l’on en croit Alberto Toscano.

« Des choix et des divisions incompréhensibles »

Pour Alberto Toscano, qui parle au nom de ses compatriotes, c’est incompréhensible que le parti socialiste ne cherche pas à s’allier avec le MoDem, François Bayrou, et plus généralement le Centre alors qu’il préfère toujours chercher des alliances à la gauche du parti. Le PS se retrouve comme « prisonnier de son histoire » en reniant la mondialisation, le libéralisme et l’importance de l’économie pour privilégier de possibles associations avec l’extrême gauche ou les verts.

En Italie, au contraire, la gauche  a su  dans son histoire s’allier avec des partis situés « à sa droite » comme des partis centristes ou indépendants.

Aujourd’hui, le PS est désigné comme un parti « ringard » par les italiens malgré la popularité de Ségolène Royal en 2007, reconnue à l’époque comme une femme politique d’avenir et une candidate sérieuse de l’opposition face à Nicolas Sarkozy. En 2010, les avis ont changés et cela est surement du au fait que le PS est devenu illisible vu de l’étranger car en manque de leader, d’idées et de projet clair et défini.

Le Traitement de l’information dans les médias français et italiens.

Alberto Toscano, en tant que journaliste présent des deux cotés des Alpes indique que, selon lui, il n’y a pas de grandes différences entre les médias français et italiens dans le traitement de l’information.

« Le règne de l’info spectacle »

Nous sommes spectateurs impuissants du règne de « l’info spectacle », très stéréotypée et dans laquelle on ne trouve que peu d’analyses poussées. Alberto Toscano prend l’exemple du problème des banlieues exagéré jadis par les médias italiens ,ainsi que celui des médias français qui ont une fâcheuse tendance à toujours associer l’Italie à des problèmes mafieux et racistes.

« Il n’y a pas de volonté de la part des médias de livrer une information vraie et bien analysée car l’on pense que ça n’intéresse pas le lecteur », voici le triste bilan dressé par Alberto Toscano.

Remerciements à Alberto Toscano

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Que savons nous de la Lega en France?

La Ligue du Nord (Lega Nord), est le parti politique italien présidé par Umberto Bossi qui se veut régionaliste et fédéraliste. Très encré dans le nord du pays, il connait de bons résultats aux élections dans ses fiefs de Lombardie et Vénétie ainsi que dans les autres région du Nord, mais connait de plus en plus de succès dans certaines zones du sud où l’immigration illégale dérange (Lampedusa).

En France, nous n’en savons que très peu sur ce parti politique  car la presse ne relaie pas beaucoup  les actualités liés à celui ci. Ainsi on peut lire certaines informations courtes au sujet de la LN dans nos journaux, mais ces informations concernent souvent des faits ou phrases extrémistes et choquantes de la part d’Umberto Bossi ou de ses partisans qui sont souvent liées à des sujets peu importants, ou alors ces nouvelles sont en rapport à Silvio Berlusconi car la LN est un de ses alliés au sein de la majorité.

« La Presse française est unanime, LN=parti xénophobe »

Par exemple, on pouvait lire dans les colonnes du Figaro récemment à propos de l’interdiction des crucifix dans les écoles d’Italie: «Nous sommes les nouveaux croisés qui défendons l’Église catholique», suivi de la phrase : »a réaffirmé la Ligue du Nord, le parti populiste et xénophobe de Umberto Bossi ».

Un parallèle a aussi été fait entre le maire d’Orange ,Mr Bompard, ancien du Front National et la ligue du Nord par le quotidien Libération car celui ci veut présenter une liste aux élections régionales pour la région PACA nommée Ligue Du Sud, apparemment en référence à la LN, décrit encore une fois comme le parti xénophobe d’Italie par un journal français.

« Un maire italien LN qualifié de douteux car il interdit le Burkini, selon Libération »

Au sujet du port du burkini, « maillot de bain » en rapport avec la burka, interdite par la France mais autorisé dans d’autres pays européens. Selon Libération , la France est rejointe par un allié… douteux. Le maire italien de Varallo Sesia (Piémont), membre de la Ligue du Nord (anti-immigrés), brandit également «les problèmes d’hygiène» pour interdire l’usage du burkini «dans les piscines et le long des cours d’eau» de sa commune.

Autre sujet concernant la LN évoqué dans les journaux français, les rondes citoyennes obtenus par la LN, Libération les compare à des « sentinelles de la sécurité » pour les « cow boys » de la LN tout en expliquant que les rondes ne doivent pas comporter plus de trois membres, tous majeurs, sans casier judiciaire ni appartenance reconnue à une organisation paramilitaire. Il leur est imposé de s’identifier auprès de la préfecture de police avant le début de leurs patrouilles. En outre, ils doivent revêtir des gilets fluorescents pour être parfaitement reconnaissables et ne porter ni armes, ni instruments contondants comme des matraques, mais seulement des sifflets et des téléphones cellulaires.

La France ne connaît rien des programmes politiques et du parcours de la LN mais entend parler de faits destinés à interpeller le lecteur et qui ne concernent pas des sujets importants d’ordre national ou international.

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